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Panique

Toutes les mers montent en chœur,
Ça s'agite, comme de la confusion,
Personne ne vit, aucun ne meurt,
Ceux qui respirent retardent l'heure.

Voilà les musiciens, voilà les danseurs,
Sans pause, toujours à suivre leur partition,
S'arrêter, c'est couler, ici ou ailleurs,
L'orchestre repousse la nuit avec ardeur.

À travers le bruit, entendez-vous les pleurs ?
On souffle une dernière fois, on souffle pour de bon,
Jamais la musique ne s'arrête, les océans se meurent,
Les souvenirs s'effacent, reste le vide, sans profondeur.

— ∅